Pour traiter l’incontinence urinaire, et plus particulièrement l’incontinence d’effort, plusieurs types de techniques chirurgicales existent. Toutes n’ont pas fait leur preuve. Zoom sur les solutions chirurgicales à l’incontinence urinaire.
Quelles en sont les indications ?
La technique de la bandelette
La technique de colpo-suspension
Effets secondaires de la chirurgie
De nombreux facteurs doivent être pris en considération. Sachez qu’une chirurgie n’est jamais anodine et présente toujours des risques.
Les interventions par voie abdominale ont un fort taux de réussite, mais le risque de complications est élevé. Les femmes peuvent avoir recours à une intervention par voie vaginale, moins onéreuse mais aussi moins efficace. C’est à vous, en concertation avec votre médecin, de décider ce qui vous convient.
Au cours de cette intervention, le chirurgien place une bandelette sous le col vésical pour le renforcer. Cette bandelette est ensuite rattachée aux parois abdominales. Les bandelettes actuellement disponibles se composent de différents matériaux. Il s’agit soit d’auto-greffons prélevés dans une autre partie du corps, soit de matériel synthétique. Pour fixer correctement la bandelette, le chirurgien pratique souvent une incision abdominale.
Depuis une dizaine d’années, un nouveau type de bandelette, appelée « bandelette vaginale à tension libre », TVT en abrégé, est utilisé. Pour cette intervention, le chirurgien a recours à la voie vaginale, sans anesthésie générale. Vous pouvez ainsi rester consciente durant l’intervention. La durée d’hospitalisation est généralement très courte.
La technique consiste à séparer soigneusement le col de la vessie de ses attaches, puis à le coudre aux parois latérales. A cette fin, les sutures sont rattachées aux parois latérales, soit aux ligaments soit à l’os pubien à l’intérieur du petit bassin. Cette intervention dure plus longtemps que les autres, ce qui explique la plus longue durée de convalescence. En revanche, les résultats à long terme semblent très satisfaisants.
Certains effets secondaires liés à l’anesthésie sont communs à toutes les interventions réalisées sous anesthésie générale : fatigue, somnolence, nausées et vomissements. D’autres problèmes peuvent être dus à une infection de la plaie, avec retard de cicatrisation.
D’autres effets secondaires dépendent du type d’intervention réalisée. Ainsi, les interventions au niveau du petit bassin peuvent s’accompagner de difficultés à vider complètement la vessie. Si l’intervention a été réalisée par un chirurgien expérimenté, ces effets secondaires sont néanmoins passagers et tendent à disparaître après un certain temps.
Ces informations ne sont pas exhaustives. Pour en savoir plus ou pour trouver le traitement adapté, parlez-en à votre médecin.