5 idées reçues sur l’incontinence… Parlons-en !

De nombreuses idées reçues circulent sur l’incontinence… ce qui n’aide pas les personnes qui sont concernées à prendre la situation en main ! Démêlons une fois pour toutes le vrai du faux parmi les 5 préjugés les plus courants.
« L’incontinence ne concerne que les personnes âgées »
Dans l’imaginaire collectif, ne pas pouvoir se retenir avant d’aller aux toilettes concerne uniquement les bébés et les personnes âgées. Mais c’est une erreur ! Certes, l’incontinence devient beaucoup plus fréquente en vieillissant puisque ses différents facteurs s’accumulent avec le temps, mais elle peut aussi toucher n’importe qui, à n’importe quel âge. Par exemple, il n’est pas rare que les femmes enceintes souffrent d’incontinence ponctuelle car le poids du bébé exerce une pression sur l’abdomen et parfois le sphincter de la vessie ne peut faire face à cette pression. Alors il s’ouvre et laisse échapper l’urine. Il en va de même lors de certaines pratiques sportives qui appuient sur l’abdomen.
« L’incontinence, c’est un truc de femmes »
Descente d’organes et fuites urinaires ne pourraient être que l’apanage des femmes et plus particulièrement de celles ayant eu des enfants. C’est pour cette raison que l’on prescrit une rééducation périnéale après un accouchement. Car souvent les femmes ayant eu des enfants ou les femmes ménopausées sont concernées par les fuites urinaires, mais ce ne sont pas les seules.
En effet, les hommes peuvent également être confrontés à des pertes urinaires, notamment dans le cas de troubles prostatiques. Ils peuvent avoir des difficultés à uriner, l’impression de ne pas vider complètement leur vessie et des pertes d’urines entre 2 passages aux toilettes. Autant de signes qui nécessitent une consultation médicale.
« L’incontinence est un signe de sénilité »
En aucun cas l’incontinence ne peut être considérée comme une maladie ! C’est plutôt un symptôme lié à différents troubles physiques (difficultés à contrôler ses sphincters, sa vessie, manque de tonus du plancher pelvien) ou lié à un défaut de transmission des influx nerveux entre le cerveau et la vessie. Les fuites urinaires peuvent donc, comme nous l’avons dit, survenir à tout âge.
Par contre, la sénilité engendre une dégénérescence du cerveau qui est un facteur aggravant de l’incontinence. Car la perte ou la réduction des capacités cognitives d’une personne peuvent tout à fait diminuer son autonomie et favoriser les fuites urinaires.
« L’incontinence, il n’y a rien à faire »
Voilà encore une idée reçue beaucoup trop fréquente car il existe aujourd’hui de nombreuses solutions contre l’incontinence, même si elles ne répondent pas absolument à tous les cas de figure.
Par exemple :
– La rééducation périnéale, lorsqu’elle est pratiquée dès les premiers signes, peut permettre de régler le problème.
– Des médicaments aident à lutter contre les « impériosités », ces envies soudaines et irrépressibles qui peuvent gâcher la vie.
– Et si ces traitements ne suffisent pas, il existe aussi des solutions chirurgicales qui donnent aujourd’hui de bons résultats.
« L’incontinence est un processus normal de vieillissement »
Complètement faux ! Ce n’est pas parce que vous vieillissez que vous allez devenir incontinent ! Vous pouvez même vous en prémunir en éduquant votre vessie autant que possible. Par exemple, pour mieux contrôler vos envies, forcez-vous à interrompre le flux puis à le reprendre lorsque vous urinez aux toilettes. De même, après un accouchement, ne ratez surtout pas la rééducation périnéale…
Comme le reste de votre organisme, si vous entretenez votre vessie, vous mettez toutes les chances de votre côté pour la garder en bonne santé très longtemps.
Demandez votre guide d’information gratuit ci-dessous ou faites le test pour trouver la solution adaptée à votre situation :

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