L‘aidant familial : comment gérer son travail et son rôle d’aidant ?

De nombreux salariés endossent le rôle d’aidant familial dans la vie quotidienne. En plus de leurs obligations liées à l’activité professionnelle, comme un auxiliaire de vie, ils s’occupent d’un parent, d’un enfant ou d’un conjoint en situation de handicap. Les contraintes sont nombreuses, comme par exemple l’aménagement du logement, et impactent la santé, le moral et parfois même le budget d’un foyer.
La reconnaissance de l’aidant familial
Les rôles de l’aidant familial
Les droits des aidants familiaux
Certaines situations de dépendance (handicap, perte d’autonomie, maladie d’Alzheimer) nécessitent l’intervention d’un aidant, bien souvent un proche. Leur statut n’est aujourd’hui reconnu que pour les aidants de personnes handicapées. Pourtant, tous les aidants familiaux doivent composer avec leurs obligations professionnelles et une vie de famille.
En France, 4 millions de salariés sont des aidants familiaux 1. Leur rôle au quotidien est primordial : venir en aide matériellement et psychologiquement à la personne qu’ils assistent. Les cas d’incontinence (urinaire ou anale), en particulier, ont un fort impact sur le proche handicapé ou en perte d’autonomie. Sollicités sept jours sur sept, les aidants familiaux peuvent alors s’épuiser. Ils ne doivent pas hésiter à se faire aider par des associations ou des organismes spécialisés si nécessaire.
Les missions de l’aidant familial sont très diverses dans la vie quotidienne. Selon l’état de santé et l’âge de la personne dont il a la charge, il peut être amené à faire la préparation des repas, faire les courses ou le ménage. Il doit parfois gérer les tâches administratives et effectuer les nombreuses démarches relatives à la prise en charge de la personne concernée : caisse de retraite, assurance maladie… Chez les sujets les plus dépendants avec un maintien à domicile, le rôle de l’aidant inclut la toilette ou la prise en charge de l’incontinence.
L’aidant familial est parfois dans l’obligation d’équiper médicalement le lieu de vie de la personne sur laquelle il veille. Il doit aussi gérer l’éventuelle prise en charge médicale, les rendez-vous avec les médecins et autres professionnels de la santé, ou encore élaborer un planning de garde et de soins.
Les aidants familiaux qui prennent en charge une personne souffrant d’un handicap médicalement reconnu peuvent bénéficier d’aides et de droits (allocation personnalisée, formation des aidants, congé de solidarité…). Ils perçoivent la prestation de compensation du handicap et touchent une forme de rémunération. Les aidants de personnes handicapées peuvent également profiter, via les caisses de retraite, de leur retraite à taux plein à 65 ans même en ayant interrompu leur activité professionnelle pendant une durée minimum de 30 mois consécutifs pour s’occuper d’un proche handicapé.
Les aidants familiaux qui s’occupent de personnes dépendantes ont moins d’aides. Ils peuvent sous certaines conditions se voir reverser une partie de l’allocation personnalisée d’autonomie. Cette allocation personnalisée d’autonomie sert normalement à payer (en totalité ou en partie) les dépenses nécessaires pour permettre le maintien à domicile.
Les aidants familiaux peuvent bénéficier d’un congé de soutien, comme le congé de soutien familial et le congé de solidarité familiale. De nombreuses entreprises proposent des aides spécifiques pour les aidants familiaux comme un aménagement de l’emploi du temps, des horaires plus flexibles ou la rémunération de certains congés de solidarité supplémentaires (généralement considérés comme congés sans solde).
1. Etude de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA), 2014.
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