Aidants des personnes incontinentes : comment se préserver des TMS

S’occuper d’une personne dépendante incontinente peut occasionner des troubles musculo-squelettiques (TMS). Aidants professionnels et familiaux sont particulièrement exposés à ce type de maladies qui touchent les articulations, les muscles et les tendons (1).
Quels sont les troubles musculo-squelettiques les plus fréquents ? Comment préserver son corps lorsqu’on aide quotidiennement des personnes incontinentes non mobiles ?
Les risques de troubles musculo-squelettiques chez les aidants
Limiter les TMS chez les aidants des incontinents
Changer plus facilement une personne incontinente
Le niveau de dépendance d’une personne impacte la pénibilité du travail de l’aidant. Lever une personne alitée de son lit, faire sa toilette, le tout dans un temps limité pour les aides à domicile, rendent les interventions parfois très difficiles.
Les troubles musculo-squelettiques touchent surtout les membres supérieurs, en raison des postures contraignantes et des gestes répétitifs par exemple lorsqu’on doit changer la protection urinaire d’une personne incontinente, le dos souffre des conséquences de la manipulation de personnes, les mains et les bras de la répétition des gestes, tandis que les genoux peuvent se trouver fragilisés par des positions pénibles et inconfortables répétées. Les TMS sont une préoccupation majeure de santé publique :
- il s’agit de la première cause de maladie professionnelle en France (en 2015 les TMS représentaient 87 % des maladies professionnelles reconnues) (2)
- depuis 2008, ils ont augmenté de 6 % dans le domaine de l’aide et du soin à la personne (3)
- 50 % des TMS entraînent des séquelles permanentes (4).
Que l’on soit un professionnel ou un proche, s’occuper d’une personne incontinente suppose de changer les protections plusieurs fois par jour. Pour une incontinence sévère, trois changes quotidiens suffisent généralement : le matin, en milieu de journée et le soir avant le coucher. Si toutefois la personne en formule la demande, l’aidant doit procéder à un change imprévu sans attendre.
Ces opérations impliquent de nombreux mouvements spécifiques qui peuvent engendrer à terme des troubles musculo-squelettiques au niveau du dos et des mains. La tâche peut s’avérer encore plus compliquée lorsqu’il s’agit d’assurer le change d’une personne très dépendante, en fauteuil ou alitée par exemple.
Pour éviter les TMS du dos, l’aidant peut adopter quelques gestes de précaution. Par exemple, il est préférable de faire rouler sur le côté la personne alitée au lieu de la porter, ou de s’accroupir pour la soulever, afin que l’effort porte sur les jambes et non sur le dos.
Pour faciliter la vie des aidants et offrir plus de confort aux personnes incontinentes, HARTMANN propose le change complet MoliCare Premium Elastic. Avec une capacité d’absorption élevée (jusqu’à 3950 ml) (5), le MoliCare Premium Elastic 9 G a été conçu pour un gain de temps de pose de près de 20 % par rapport à un change complet tout en conservant confort et sécurité pour les personnes dépendantes et alitées.
La pose du change complet MoliCare Elastic d’HARTMANN est beaucoup plus facile pour l’aidant qu’un change classique. Il préserve ainsi les mains de l’aidant – en particulier le pouce et l’index, très sollicités lorsque les changes sont fréquents. Les 2 adhésifs extra-larges et repositionnables du MoliCare Elastic, couplés à 2 ailes latérales élastiquées, permettent un positionnement rapide et une utilisation simple. L’opération nécessite deux fois moins de gestes qu’avec un change complet classique, ce qui aide à prévenir les risques de tendinites : 41 % des TMS concernent en effet le poignet et la main (4). C’est pourquoi il est devenu une référence pour l’aide à la personne.
Si vous ressentez une douleur récurrente qui s’apparente à des troubles musculo-squelettiques, n’attendez pas que ces symptômes deviennent chroniques. Parlez-en à votre médecin traitant. Celui-ci pourra vous prescrire des examens complémentaires si nécessaire. Les TMS peuvent dans certains cas être reconnus comme maladie professionnelle.
Notes
(1) Troubles musculo-squelettiques (TMS) : ils désignent des affections qui touchent les structures autour des articulations, donc les muscles, les tendons, les nerfs, les cartilages. Les parties du corps les plus souvent atteintes sont la colonne vertébrale, les membres supérieurs et inférieurs.
(2) Rapport de gestion, Risques professionnels, Caisse d’Assurance Maladie, 2016
(3) Silvereco
(4) Etude Dares, résultats décembre 2016, N° 081
(5) Mesures d’absorption effectuées et certifiées par un laboratoire indépendant.
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