Incontinence et cancer de la prostate

Le cancer de la prostate est fréquent en France : il représente plus d’un cancer sur trois. Chaque année, plus de 70 000 nouveaux cas sont diagnostiqués. La pathologie touche généralement les hommes âgés de plus de 70 ans. Cependant, un dépistage précoce permet de mieux soigner la maladie et de prendre en charge les pathologies associées comme l’incontinence urinaire.
Cancer de la prostate : y a-t-il des risques d’incontinence ?
Au-delà du pronostic vital, le cancer de la prostate entraîne des conséquences généralement mal vécues par les patients concernés : perte d’érection et incontinence.
Les fuites urinaires peuvent survenir à différentes étapes de la maladie. Elles sont même considérées dans certains cas comme un symptôme du cancer de la prostate. En effet, en cas de cancer ou d’hypertrophie bénigne, la prostate grossit. La vessie se retrouve alors comprimée et le patient a de plus en plus de difficulté à contrôler sa miction.
En général, l’incontinence est surtout l’un des principaux effets secondaires de la chirurgie liée au cancer de la prostate. Suite à l’intervention, le muscle de la vessie et du sphincter est « traumatisé » et peut avoir du mal à retrouver sa fonction, tout comme le sphincter lui-même. Fort heureusement ce phénomène est, dans la plupart des cas, parfaitement réversible.
L’incontinence peut aussi être une conséquence des actes chirurgicaux liée au cancer de la prostate. Suite à l’intervention, les muscles de la vessie et du sphincter ont du mal à retrouver leurs fonctions. Heureusement, grâce à une prise en charge adaptée, le phénomène est le plus souvent réversible.
Il s’agit de petites fuites urinaires et non d’une incapacité totale à retenir ses urines. En quelques semaines voire quelques mois, en fonction des personnes, cette forme d’incontinence dite « d’effort » se résorbe. Il est également à noter que l’incontinence nocturne disparaît généralement avant l’incontinence diurne (de journée).
Un dépistage régulier du cancer de la prostate est recommandé à partir de l’âge de 50 ans. Le cancer de la prostate est une maladie qui évolue très lentement. Un dépistage précoce permet la mise en place d’une prise en charge efficace et l’utilisation de méthodes moins invasives, afin de réduire les effets secondaires.
Le dépistage du cancer de la prostate s’effectue grâce à deux méthodes simples : le toucher rectal, qui permet de vérifier la taille de la prostate ou une prise de sang qui indique le dosage de PSA (1). Une concentration élevée de cet antigène dans le sang indique un dérèglement de la prostate.
Pour en savoir plus sur le cancer de la prostate, son dépistage et ses traitements, parlez-en à votre médecin traitant ou à votre urologue. Ces professionnels de la santé sauront vous conseiller et si besoin vous orienter.
(1) PSA signifie “Antigène Spécifique de la Prostate”. Cette substance est fabriquée par la glande prostatique. On la retrouve à l’état normal dans des proportions faibles dans le sang. Un des rôles reconnu du PSA est de maintenir le sperme à l’état liquide.
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Le Parkinson entraîne parfois une petite incontinence. ..>>> L’ Embolisation me semble être une bonne thérapie. ..! Doc Raoul TOUZAIN….