L’immunothérapie contre le cancer de la vessie

Le cancer de la vessie est fréquent : on recense chaque année environ 12 000 nouveaux cas en France et 4 500 décès liés à cette maladie. Les progrès de l’immunothérapie (1) suscitent de nombreux espoirs, notamment dans la prise en charge des formes graves du cancer de la vessie. Grâce à ce type de traitement, les chances de survie ont été multipliées par trois.
Cancer de la vessie et incontinence urinaire
Les solutions possibles
L’immunothérapie : un réel espoir
Le cancer de la vessie touche en majorité des sujets âgés de plus de 40 ans. Il est trois fois plus fréquent chez l’homme que chez la femme. Le tabagisme augmente de manière significative les risques de développer la maladie.
Il existe deux types de cancer de la vessie : le cancer superficiel qui ne concerne que la muqueuse de la vessie et le cancer invasif ou infiltrant qui touche le muscle en profondeur. Le cancer de la vessie entraîne souvent une incontinence urinaire. Les tumeurs peuvent en effet exercer une pression sur la vessie et endommager les muscles et les nerfs qui la composent.
Les tumeurs liées au cancer de la vessie sont généralement très agressives. Pour être combattu efficacement, le cancer de la vessie doit être pris en charge rapidement. Plusieurs options sont généralement envisagées : chimiothérapie, cystectomie (ablation partielle ou totale de la vessie)… Chez l’homme, cette cystectomie est combinée à une prostatectomie totale (ablation de la prostate). Chez la femme, une hystérectomie (ablation de l’utérus) et une urétrectomie (ablation partielle ou totale de l’uretère) peuvent être envisagées.
Les récents progrès de l’immunothérapie suscitent de nombreux espoirs. Le traitement consiste à stimuler le système immunitaire (les lymphocytes T) grâce à l’injection d’anticorps, afin qu’il identifie les tumeurs comme étrangères à l’organisme et donc comme dangereuses. S’il parvient à détecter les cellules cancéreuses, le système immunitaire pourra alors plus facilement les détruire.
Parmi les anticorps dont l’efficacité a été démontrée, on trouve les anti-CTLA-4 (ipilimumab), les anti-PD1 (pembrolizumab) ou les anti-PDL1 (atezolizumab). Testées initialement dans le traitement de certains cancers du poumon, ces deux dernières molécules s’avèrent efficaces contre des cancers avancés, difficiles à traiter, tels que le cancer de la vessie.
Les chercheurs s’intéressent également à l’efficacité de la combinaison d’anti-PD-1 avec d’autres thérapies : radiothérapie, chimiothérapie, autres immunothérapies…
L’administration de certaines molécules comme l’atezolizumab restent pour le moment réservée à certaines catégories de patients. Il existe cependant plusieurs traitements d’immunothérapie. Pour savoir lequel vous pouvez envisager, n’hésitez pas en parler avec votre oncologue ou votre urologue.
(1) Immunothérapie : traitement qui vise à stimuler les défenses immunitaires de l’organisme contre les cellules cancéreuses.
Références
Articles sur le congrès de cancérologie ASCO 2016 :
sur le site Aider à Aider sur le site de Sciences et Avenir
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