Incontinence : 5 conseils pour bien vivre sa sexualité

L’incontinence peut avoir certaines répercussions sur la sexualité : baisse de la libido, risque de fuite pendant les rapports sexuels…. Pourtant, bien souvent, des solutions simples existent pour traiter les problèmes d’incontinence. Voici 5 conseils pour appréhender plus sereinement la situation et mieux vivre sa sexualité en cas de fuites urinaires.
1. En parler avec un professionnel de santé
Les conséquences de l’incontinence urinaire sur la vie sexuelle restent bien souvent un sujet tabou. Les personnes concernées éprouvent généralement un sentiment de honte et de culpabilité. Le risque de repli sur soi existe. Il peut être évité ou surmonté grâce à un suivi psychologique et par le dialogue avec son entourage.
Mais avant tout, il ne faut pas hésiter à aborder ces questions avec son médecin, avec un urologue ou un gynécologue. Car bien souvent, il est possible d’agir sur la cause de cette incontinence après l’établissement d’un bilan urodynamique.
2. En parler avec son conjoint
L’incontinence peut avoir pour conséquence la baisse du désir (libido) et de l’excitation. Certaines personnes incontinentes peuvent également parfois être incommodées par des fuites urinaires lors des rapports sexuels. Chez les hommes, la baisse du désir peut s’accompagner d’une dysfonction érectile.
Ce qui se traduit par une diminution de l’estime de soi et une baisse de la fréquence des rapports sexuels. Certaines personnes souffrent d’un « blocage » psychologique à l’idée d’avoir des relations sexuelles et préfèrent opter pour l’abstinence. Un sentiment de honte, d’être indésirable, de perdre sa féminité ou sa masculinité dominent chez les patients.
Il est donc primordial d’aborder le sujet avec son partenaire. Le dialogue ne peut que renforcer la confiance et la complicité au sein du couple. La discussion sera bien entendu plus facile à engager si la relation dure depuis plusieurs années et s’il existe un degré d’intimité élevé entre les partenaires. Elle permettra de dédramatiser la situation en attendant que l’incontinence soit traitée.
3. Prendre quelques précautions
Afin de mieux gérer les fuites urinaires dans l’intimité, certaines précautions sont nécessaires, comme l’utilisation d’une alèse spécifique. Les alèses HARTMANN sont constituées d’un coussin absorbant recouvert d’un voile en non-tissé et d’un film intraversable antidérapant qui assurent une protection maximale.
Par ailleurs, il est préférable de faire une toilette intime avant les rapports sexuels. La personne incontinente abordera ainsi plus sereinement la situation.
4. Limiter les risques
N’oubliez pas de vous rendre aux toilettes avant d’avoir des rapports sexuels : bien vider la vessie en amont diminue les risques de fuites dans un moment intime. Il est également conseillé de se rendre à nouveau aux toilettes juste après la relation sexuelle, afin de diminuer les risques d’infections urinaires.
5. Choisir les bonnes positions
Lors des rapports sexuels, mieux vaut éviter les positions qui entraînent une pression à la vessie et risquent par conséquent de favoriser les fuites urinaires. Pour la même raison, les changements de position doivent également se faire lentement.
Les exercices de Kegel sont utiles pour les personnes incontinentes. Il s’agit d’exercices simples qui visent à renforcer les muscles du plancher pelvien, afin de réduire les fuites urinaires. Ces exercices consistent à contracter volontairement et de manière répétée des muscles du plancher pelvien, suivant un programme préétabli. Pour être efficaces, ils doivent être pratiqués régulièrement pendant au moins 2 à 4 mois. On peut suivre en parallèle des séances de rééducation du périnée. N’hésitez pas à en parler à votre médecin ou à un professionnel de santé.
Demandez votre guide d’information gratuit ci-dessous ou faites le test pour trouver la solution adaptée à votre situation :

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