Incontinence : les 10 questions que vous n’osez pas poser

L’incontinence demeure encore trop souvent un sujet tabou. Les personnes concernées éprouvent des difficultés à aborder le sujet avec les professionnels de santé. Pourtant, des solutions existent pour prévenir et prendre en charge les fuites urinaires. Voici 10 questions que vous n’osez pas poser sur l’incontinence.
1. Je vais souvent aux toilettes, est-ce
de l’incontinence ?
L’incontinence urinaire est caractérisée par une perte involontaire d’urine. Si aucun incident n’est à déplorer, le fait de se rendre souvent aux toilettes pour uriner ne signifie pas que vous souffrez d’incontinence. Cependant, il peut s’agir d’un signe avant-coureur. L’idéal est de faire un bilan auprès de votre médecin traitant ou de votre gynécologue.
2. Ne suis-je pas trop jeune pour souffrir d’incontinence ?
Si l’incontinence touche majoritairement les plus de 65 ans, des personnes plus jeunes peuvent également être concernées. C’est le cas des jeunes femmes après un accouchement, de certains sportifs de haut niveau ou encore des patients suite à un acte chirurgical au niveau du bassin (notamment après une opération au niveau de la prostate).
3. Mes fuites urinaires vont-elles empirer
avec le temps ?
Tout dépend de l’origine de l’incontinence. Si elles sont correctement prises en charge, les fuites urinaires peuvent s’estomper voire disparaître. En revanche, si aucun traitement n’est mis en place, il y a de fortes chances que l’incontinence s’aggrave.
4. J’ai des fuites urinaires pendant la grossesse, est-ce normal ?
Les fuites urinaires apparaissent généralement après la grossesse et plus rarement pendant cette période. Si c’est le cas, il est important d’en parler lors de vos rendez-vous de suivi de grossesse. Ces fuites urinaires peuvent indiquer une faiblesse des muscles du périnée qui risque de s’aggraver après l’accouchement. Les femmes enceintes peuvent effectuer en amont une préparation du périnée, afin de faciliter et de rendre plus efficiente la rééducation périnéale après l’accouchement.
5. Comment prévenir l’incontinence avant et après la grossesse ?
Grâce à la rééducation du périnée. Réalisée par un kinésithérapeute ou une sage-femme, celle-ci permet de tonifier les muscles qui composent le plancher pelvien et de réduire ainsi les risques d’incontinence. Les séances réalisées avant la naissance sont également bénéfiques pour les mamans car elles peuvent faciliter l’accouchement et diminuer le risque d’épisiotomie et de déchirure.
6. Je ne souhaite pas parler de mon incontinence à mon médecin : puis-je aborder le sujet avec mon gynécologue ?
Oui, les femmes peuvent parler de leur incontinence avec leur gynécologue. Ces professionnels de la santé peuvent réaliser un bilan et orienter leur patiente vers une rééducation du périnée si nécessaire.
7. On me propose la chirurgie mais je souhaite d’abord essayer une rééducation du périnée : que faire ?
Chaque patient est bien entendu en droit de poser des questions sur le choix d’un traitement. Pour vous rassurer, vous pouvez même demander un second avis médical. De manière générale, la rééducation du périnée est toujours une première étape dans la prise en charge de l’incontinence.
8. L’efficacité d’un acte chirurgical pour remédier à un problème d’incontinence est-elle garantie ?
Aucun acte de chirurgie n’est efficace à 100 %. Quand cette solution est proposée à un patient incontinent, c’est parce que les chances de réussite sont élevées ou parce qu’elle représente la meilleure alternative. Le taux de réussite est normalement annoncé aux patients pour les aider à prendre leur décision.
9. Je vais être opéré(e) de la prostate : l’incontinence est-elle une conséquence obligatoire ?
Non, une incontinence ne survient pas systématiquement après une opération de la prostate. Cependant, elle est fréquente. Des séances de rééducation du périnée sont souvent proposées, notamment après une prostatectomie. Elles permettent d’accélérer la récupération.
10. L’incontinence va-t-elle changer ma vie ?
Oui et non. Si elle est bien prise en charge et que les personnes concernées optent pour une hygiène de vie adaptée, l’incontinence peut être passagère. Si ce n’est pas le cas, les personnes incontinentes doivent apprendre à vivre avec les fuites urinaires et adapter leur mode de vie en choisissant notamment des protections adaptées.
Vous avez d’autres questions ? N’attendez plus pour consulter votre médecin traitant. Ensemble, vous trouverez des solutions pour améliorer votre quotidien et gérer au mieux vos fuites urinaires.
Bien que l’incontinence concerne plus de 3 millions de personnes en France, elle reste encore bien souvent un sujet tabou. L’incontinence est associée à la dépendance, la vieillesse et plus généralement à la perte de contrôle. Les personnes concernées se sentent seules, ont peur de l’accident et s’isolent. En parler est difficile car le sentiment de honte est omniprésent, que ce soit au quotidien ou face à des professionnels de la santé. De plus, l’incontinence impacte l’intimité.
Pourtant, il existe aujourd’hui des solutions pour améliorer le quotidien des personnes incontinentes. Ces dernières sont écoutées, aidées et profitent de protections et de traitements efficaces. Il faut simplement oser en parler !
Demandez votre guide d’information gratuit ci-dessous ou faites le test pour trouver la solution adaptée à votre situation :

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