Les dysfonctionnements de la vessie

La vessie est un organe creux qui situé dans le petit bassin. Extensible, sa fonction joue le rôle de réservoir et permet le stockage de l’urine produite par les reins. Sollicitée au quotidien, la vessie est fragile. Certaines pathologies peuvent affecter cet organe et entraîner des problèmes de troubles de la miction.
La cystite touche principalement les femmes. Il s’agit d’une infection urinaire courante, dans la plupart des cas d’origine bactérienne. Elle se manifeste par la douleur que provoque une inflammation de la vessie.
La cystite se traduit par des brûlures lors de la miction, par une envie pressante et continuelle d’uriner, ainsi que par des douleurs dans le bas-ventre et la sensation de ne pas parvenir à vider sa vessie. Les fuites urinaires peuvent être une conséquence de l’infection. Le plus souvent, elles sont de faible intensité et disparaissent une fois la cystite soignée.
La cystite doit être traitée rapidement, pour éviter qu’elle ne se propage vers les circuits rénaux et n’atteigne les reins. N’attendez pas pour consulter votre médecin pour obtenir un diagnostic ! L’infection se traite systématiquement à l’aide d’antibiotiques (fosfomycine). La douleur disparaît assez rapidement suite au traitement. Il est également recommandé de s’hydrater en grande quantité afin d’évacuer les bactéries présentes dans la vessie.
Différents types de tumeurs peuvent toucher la vessie : polype bénin, kyste ou tumeur cancéreuse. Leur grosseur varie en fonction du niveau de gravité. En cas de tumeur superficielle, on parle de polype non-infiltrant. Selon le degré d’infiltration, il peut aussi s’agir d’un polype micro-infiltrant ou infiltrant.
Les symptômes indiquant la présence d’une tumeur de la vessie sont la présence de sang dans les urines, une infection urinaire ou encore des douleurs dans le bas du dos. Le patient peut également avoir des difficultés à se retenir ou l’impression de ne pas avoir vidé sa vessie, avec pour conséquences des problèmes d’incontinence urinaire. Selon l’emplacement de la tumeur et sa taille, la contenance de la vessie peut s’en trouver réduite. Dans d’autres cas, les sphincters peuvent être fragilisés.
L’ablation d’une tumeur de la vessie se fait sous cystoscopie si la taille de la grosseur est modérée : un endoscope (fibre optique) est alors introduit par la voie urinaire. Si la tumeur est trop importante, une intervention chirurgicale est programmée.
Elle consiste dans un premier temps en une ablation d’une partie ou de l’ensemble de l’organe. L’opération est suivie d’une chimiothérapie destinée à détruire les cellules cancéreuses. L’ablation de la vessie, ou cystectomie, est suivie d’une reconstruction de l’organe. La pose d’une vessie artificielle permet aux patients d’avoir une vie normale : 80 % d’entre eux sont parfaitement continents dans les 3 mois qui suivent l’intervention (source : site www.urofrance.org).
La formation de calculs urinaires est aussi appelée lithiase. Dans la vessie, ces calculs prennent la forme de cristaux de sels. La pathologie peut entraîner des difficultés à uriner, ainsi que des douleurs parfois intenses. En cas de calculs urinaires, les cristaux peuvent être évacués par voie naturelle. Des antidouleurs sont alors prescrits au patient. Si le volume des cristaux est trop important, une intervention chirurgicale est nécessaire.
Pour tout dysfonctionnement de la vessie, même bénin, il est essentiel de consulter rapidement son médecin traitant afin qu’il établisse au plus vite un diagnostic. Le professionnel de santé prescrira certaines analyses biologiques et une prise en charge adaptée, si nécessaire.
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