Hyperactivité vésicale et incontinence urinaire chez l’homme

Chez l’homme de plus de 50 ans, le volume de la prostate augmente. L’organe vient comprimer l’urètre et la paroi vésicale, ce qui rend plus difficile l’élimination des urines et augmente la pression dans la vessie.

Parmi les autres causes possibles de l’hyperactivité vésicale chez l’homme, on trouve notamment certaines maladies liées à certaines affections du cerveau et/ou de la moelle épinière. C’est le cas notamment de la sclérose en plaques et de la maladie de Parkinson. L’accident vasculaire cérébral (AVC) est une autre cause avérée d’hyperactivité vésicale : 80 % des victimes d’AVC souffrent d’incontinence urinaire à court terme.

L’hypertrophie bénigne de la prostate entraîne également des compressions et empêche la vidange vésicale complète, ce qui peut occasionner une gêne chez le patient.

Pour réduire les risques chez l’homme, il est indispensable de conserver une bonne hygiène de vie. Il est notamment recommandé de consommer une alimentation saine et équilibrée. Les plats épicés, irritants, sont à éviter, ainsi que le thé, le café, l’alcool, les sodas et le tabac.

Les problèmes de constipation ne doivent pas être négligés. En effet, une constipation sévère ou chronique peut entraîner des étirements et des lésions des nerfs situés dans la région du bassin et accroît les risques d’hyperactivité.

Les calculs de la vessie, les infections urinaires ou la cystite interstitielle qui peuvent être des freins à la vidange vésicale, peuvent aussi être la cause d’incontinence urinaire Autre facteur aggravant à ne pas sous-estimer : le stress.

Plusieurs solutions existent en cas d’hyperactivité vésicale chez l’homme. Première solution à envisager : la rééducation du périnée et de l’appareil urinaire. Grâce à des exercices de renforcement musculaire ciblés, les patients atteints d’incontinence peuvent reprendre le contrôle des muscles de l’appareil urinaire et réduire ainsi de façon significative l’incontinence urinaire.

Les anticholinergiques permettent de réduire les contractions non contrôlées qui augmentent la pression sur la vessie. Les myorelaxants (des décontractants musculaires) sont également préconisés. Par ailleurs, il n’est pas rare que des anxiolytiques soient prescrits en cas d’hyperactivité vésicale. En effet, en plus de réduire le stress et l’anxiété (qui peuvent détériorer davantage la santé de la personne souffrante), ils aident à diminuer les contractions de la vessie.

Lorsque les traitements médicamenteux ne fonctionnent pas, les personnes incontinentes peuvent bénéficier d’injections de toxine botulique. Injectée dans le muscle de la vessie, toxine botulinique réduit les contractions de la vessie en limitant les signaux nerveux. Inconvénients : l’efficacité de ce traitement est limitée à environ 6 mois et les injections doivent donc être renouvelées deux fois par an.

En attendant de trouver une solution à votre hyperactivité vésicale, pensez à utiliser des protections incontinence de qualité. Il existe aujourd’hui des protections urinaires spécifiquement adaptées à l’anatomie masculine, comme la gamme Molimed For Men.

L’hyperactivité vésicale n’est pas une fatalité. Des solutions existent. Pour améliorer son quotidien, il est indispensable d’en parler avec son médecin traitant ou avec un urologue qui pourront conseiller aux patients atteints d’infection urinaire un bilan urodynamique afin de trouver le bon traitement.