Qui est concerné ? | L'essentiel sur les fuites urinaires | Mieux vivre l'incontinence

L’incontinence chez la femme enceinte

Un petit être est en train de grandir dans votre ventre. Vous vous en réjouissez mais vous êtes aussi un peu chamboulée par ce nouveau corps qui se transforme. Nausées, mal de dos, diabète gestationnel : la grossesse s’accompagne aussi de certains désagréments. Autre inconvénient possible, l’incontinence urinaire toucherait jusqu’à 67% des femmes enceintes1 Comprendre l’origine de ces troubles urinaires vous aidera à les prévenir et/ou les traiter.

Portrait d’une femme enceinte les mains posées sur son ventre. Visuel d’illustration pour la thématique de l’incontinence liée à la grossesse.

Comment expliquer l’apparition de fuites urinaires pendant la grossesse ?

Au cours des 9 mois de grossesse, le corps de la femme subit différentes modifications qui vont permettre un développement optimal du fœtus. Ces transformations anatomiques et hormonales sont responsables de cette incontinence le plus souvent passagère.

Dès le début, les reins produisent une plus grande quantité d’urine, ce qui se traduit par des envies fréquentes d’uriner.  De plus, les changements hormonaux rendent la vessie plus sensible et provoquent le relâchement des tissus pelviens. C'est le cas notamment de la relaxine, une hormone dont le rôle est d'assouplir l’utérus pour faciliter l’accouchement, mais qui rend aussi le plancher pelvien moins tonique.

Par ailleurs, au fur et à mesure que le fœtus grandit, l’utérus se distend, exerçant une pression croissante sur le bas-ventre. Constamment sollicité, le sphincter (le muscle qui assure la fermeture de la vessie) peut se fatiguer et laisser échapper de l’urine. Les risques de fuites urinaires pendant la grossesse sont d’ailleurs plus importants lors d’exercices physiques, d’une quinte de toux ou d’un éternuement. C’est ce que l’on appelle lincontinence urinaire d’effort.

 

Comment éviter les fuites urinaires pendant la grossesse ?

Les pertes d’urine ne sont pas un passage obligé de la grossesse. S’il est impossible de contrer les changements hormonaux favorisant les fuites urinaires pendant la grossesse, il est en revanche possible d’agir sur d’autres facteurs.

Surveiller la prise de poids excessive

Prendre du poids pendant la grossesse est normal et nécessaire. Croyant, à tort, de devoir manger pour deux, bon nombre de femmes enceintes mangent finalement  trop. Or, plus les kilos supplémentaires s’accumulent, plus la pression exercée sur votre bas-ventre s’accroît, et plus le risque de fuites urinaires augmente. Alors, veillez à ne pas prendre plus de poids que la normale conseillée par votre médecin, votre sage-femme ou votre gynécologue (une moyenne de 12 kg pour un seul enfant). 

Pour maîtriser votre prise de poids, veillez à avoir des repas équilibrés, riches en fruits et en légumes. Vous avez des fringales ? Consommez suffisamment de produits céréaliers ou de féculent lors des repas : ils « calent » l’appétit. Pensez aussi à prendre une collation composée d’un produit laitier et d’un fruit pour ne pas grignoter toute la journée. 

Pratiquer une activité physique et se ménager

Si cela vous est possible, conservez une activité physique modérée jusqu’à votre accouchement. Cette pratique vous aidera à limiter la prise de poids et freinera le développement des maux de grossesse (constipation, jambes lourdes, mal de dos, troubles du sommeil). Oubliez toutefois les sports exposant à des chocs, des chutes et des secousses. Ainsi, le ski, les sports de combat ou encore l’équitation sont à proscrire. Outre les risques de traumatismes pour vous et votre bébé, ils augmentent également la pression exercée sur votre bas ventre, ce qui vous expose aux fuites urinaires. Toujours dans la même optique, évitez de soulever des charges trop lourdes. Apprenez à déléguer : laissez votre entourage se charger de transporter les courses, si vous avez déjà un enfant en bas âge, évitez dans la mesure du possible de le porter trop souvent. 

Privilégiez la marche, à raison d’au moins une demi-heure par jour et/ou la natation, très bénéfique pour le dos. Sachez qu’il existe aussi des cours de yoga et de Pilates spécialement pensés pour les femmes enceintes. Toutes ces activités douces vous permettront de tonifier vos muscles, dont les muscles du plancher pelvien, impliqués dans le contrôle de la miction.

Anticiper le relâchement du périnée

Beaucoup de femmes découvrent l’existence du plancher pelvien (aussi appelé périnée) au moment de leur première grossesse. Constitué d’un ensemble de muscles en forme de hamac, le périnée a notamment pour but de soutenir les organes du petit bassin tels que l’utérus (et donc le vagin), la vessie, les viscères et le rectum. Outre son rôle de support des organes abdominaux et pelviens, le périnée assure en se contractant la retenue des urines, des gaz et des selles, à condition cependant qu’il soit tonique.

Pendant la grossesse, le périnée est mis à rude épreuve. Le poids du bébé, l’action assouplissante des hormones, la constipation (l’expansion de l’utérus peut entraîner la compression du gros intestin et ralentir le transit intestinal) fatiguent le périnée. Heureusement, comme tout muscle il est possible de le renforcer. Demandez conseil à votre gynécologue, votre sage-femme ou un kinésithérapeute. Ils vous parleront des exercices de Kegel ou vous orienteront vers des séances de renforcement périnéal.

Quelles sont les femmes les plus exposées aux fuites urinaires après la grossesse ?

Dans les heures et les jours qui suivent un accouchement, beaucoup de femmes sont sujettes aux fuites urinaires. Pour leur confort, les jeunes mamans devront choisir des protections anatomiques adaptées, capables d’absorber à la fois le flux sanguin et les urines, telles que les protections pour incontinence légère à modérée et les alèses

Le plus souvent, les problèmes d’incontinence disparaissent quelques semaines après l’accouchement, mais chez certaines femmes les fuites urinaires peuvent persister ou réapparaître au-delà de ce délai. L’accouchement malmène le périnée et les muscles du périnée seront d’autant plus fragilisés que l’accouchement aura été difficile (par exemple, lorsqu’il a fallu réaliser une incision, appelée épisiotomie, pour faciliter la sortie du nourrisson ou encore lorsque son extraction s’est faite par forceps ou ventouse). Le risque est également augmenté quand le poids du bébé dépasse les 4 kg à la naissance ou que son tour de tête est supérieur à 35,5 cm. 

Pour faire disparaitre ou prévenir l’installation des problèmes d’incontinence urinaire après l’accouchement, il est fortement recommandé de suivre des séances de rééducation périnéale post-partum (en général 10 à 20). Elles sont prescrites par votre gynécologue ou votre médecin traitant. Rééducation manuelle intravaginale, électrostimulation ou biofeedback, toutes les méthodes visent à améliorer la contraction des muscles du périnée. Chez certaines femmes, il faut patienter un peu avant que le périnée récupère sa tonicité. Aussi, si quelques fuites surviennent, ne dramatisez pas. Utilisez des protections anatomiques, conçues pour l’incontinence urinaire et retrouvez un quotidien serein.

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1Prévention et traitement de l’incontinence urinaire chez les femmes enceintes : exercices du plancher pelvien supervisés versus non-supervisés - M. PEYER, P. BOIKO, A-V. BRUYNEEL - 2019"
Réf : HDBP28202304